Bienvenue amis curieux!

Pourquoi le Cabinet de curiosités?

Tout simplement parce qu'on y trouve un peu de tout, par ordre de pagaille. Cette idée de collection sans thème déterminé me plaît...

Vous trouverez donc ici un peu de tout, de ce qui fait ma vie, mes loisirs: musique, lecture, voyages, etc...
Bonne lecture

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mardi 30 septembre 2014

Le jour de la...

Marmotte!
Non, le jour de la liste.. car oui, dans le challenge geek, on adore lister des trucs. Les films à voir, les choses à faire, les tops en tout genre. Même si à la base, du moment qu'on tient un blog on fait forcément une liste de ce qu'on a à dire.

J'avais d'ailleurs fait un top de mes films favoris en SF.

allez liste des choses à faire au niveau blog/ films/séries/ lectures

- rattraper mes billets en retard ( pas  forcément geek d'ailleurs) Même ma liste de marge n'est plus à jour, c'est dire. Doit facilement y en avoir une dizaine, quoi que je fasse. J'avais prévu de faire quelques séances de rattrapage cet été, mais évidemment, y'a toujours un contretemps.

- finir de lire " Notes de chevet" pour le challenge des écrivains japonais, un livre dont l'auteur justement fait beaucoup de listes: les choses qu'elle a vues, les montagnes, les ponts de sa ville, les choses qui lui plaisent, les gens qu'elle n'aime pas.. comme quoi la folie des listes existait déjà au X° siècle.

- Finir de voir " Hakuouki" un dessin animé que j'ai découvert par hasard. C'est un peu étrange, car tiré d'un jeu vidéo, mais les amis, il y a des samourai. Et des démons. Le seul moyen de rendre ce concept encore plus cool, serait de rajouter un contexte politique des zombies et des expériences scientifiques chelou. Ah, ouais j'oubliais, c'est exactement le sujet! Bon, y'aura un billet là dessus pour halloween.

- Finir de voir Game of thrones... ben oui, j'ai juste vu le premier épisode, j'ai bien accroché. Et la 4° saison de TBBT qui attend depuis trop longtemps. Et DR Who dont on me parle depuis très longtemps.

- finir la série Mp3 "reflets d'acide", après avoir attendu des années le dernier épisode qui est sorti il y a maintenant un bout de temps. Mais c'est toujours pareil. Je stoppe souvent les séries audio, vidéo, lectures non par lassitude, mais parce que j'ai tellement attendu la fin que je n'ai paradoxalement pas envie que ça finisse. Ca vaut aussi pour CDZ abrégé.

Liste des trucs à faire dans la vraie vie du dehors de l'Internet ( sisi, il parait que ça existe): Bienvenue sur IRC#maviepassionnante

- trier et revendre les chaussures que je ne mets plus ( à saisir, escarpins pointure 39, peu utilisés cause entorses rebelles)
- pareil avec les livres que je n'ai pas super appréciés, ça fera de la place pour ceux qui attendent dans un grand sac.

- du changement! En fait en quelques mots, les choses commencent à tourner un peu au vinaigre à mon boulot. Pendant longtemps j'ai pensé à changer de région pour raison de santé ( allergies au pollen, trop chaud),  j'attendais surtout un moment propice, mais dans mon domaine ( adjoint du patrimoine) il y a peu d'offres. En administratif, tant qu'on veut, mais en patrimoine, très peu. Donc je ne vais plus attendre l'offre intéressante qui ne vient jamais sur la gazette des communes, et vais commencer à prospecter directement auprès des structures dans les régions/départmeents/ villes qui me tentent. A la montagne.

- et comme ça commence, je le disais, à tourner au vinaigre, je réactive mes projets en attente. Je repousse la reprise d'études à l'an prochain, car j'ai appris que cette année est la dernière où je pourrais suivre des cours de musique au conservatoire, donc je vais plutôt en profiter à fond de ma dernière année musicale officielle. Avant de trouver une autre combine.

- un autre projet qui me tient à coeur, est d'aller passer quelques temps loin de mes responsables à l'étranger pour me remettre à niveau en langues, en immersion. Mais comme il est très difficile de poser des vacances ben, il va falloir que j'envisage ça en version congé sans soldes. Parce que me les faire financer comme formation, ça sera coton, y'a pas de budget!
J'envisage ça dans les 2 ans, je ne veux pas attendre la retraite ni laisser passer une expérience que je n'ai pas pu faire quand j'étais étudiante faute d'argent. donc, je mets les sous de côté et je vais commencer à emmm.. poser des questions au service du personnel, pour savoir comment m'y prendre et prendre les devants sur le fait qu'on peut repousser 3 fois la demande de congé sans solde.

- Du coup, est-ce qu'il ne vaudrait pas mieux que je fasse ça avant, et chercher une mutation à mon retour, en fait? Le coup de l'expérience à l'étranger, ça peut être intéressant à mettre en avant vu que je bosse dans le tourisme.

Enfin voilà, à dire vrai, le changement est amorcé depuis un certain temps, j'ai déjà fait quelques visites aux services concernés. Pas que mon travail me déplaise, mais je l'ai eu un peu par hasard en étant contente simplement de bosser après des années de chômage, mais il ne me plaît pas plus que ça non plus, donc, il est temps de réévaluer mes priorités.. et rester les fesses sur une chaise à somnoler pendant les 15 prochaines années n'en fait pas partie.

Sinon, une petite liste de sites de listes?
- Topito! Des listes de tout souvent assez geek, c'est de toute beauté quand ils listent des sites qui ne servent à rien! 'ttention Topito est addictif, très addictif!

- Echolalistes: on y trouve tout et n'importe quoi. surtout n'importe quoi. Comme la liste des choses à mettre dans la capsule pour les extraterrestres. Ce site est participatif et je n'ai jamais compris quelle était leur étrange addiction aux chinchards qui reviennent régulièrement.

- Utile! Vivre malin nous propose une liste pour faire ses bagages sans PLUS JAMAIS de prise de tête. C'est bien simple, je l'utilise à chaque voyage en modifiant en fonction de la saison ou de la destination.

- Le paradis des bières nous propose son classement des meilleures bières du monde! Yay, mes favorites sont 2° et 3°!

- Babelio permet de classer sa bibliothèque, Bdovores fait pareil pour la Bédéthèque. Myanimelist permet de lister les séries d'animation que l'on a vues et les mangas que l'on a lus.

Bon je vais m'arrêter là, ça fait 5 entrée, et 5, c'est juste ce qu'il faut pour un bon top. Pas vrai?


jour de la liste: check!

mercredi 24 septembre 2014

Blade Runner ( film)

C'est la semaine des robots je l'ai dit, et comment passer une semaine des robots sans chroniquer ce qui est peut-être mon film de SF préféré de tous les temps (à part Metropolis, parce que Metropolis, de toutes façons, est hors concours )

Haaa Blade Runner, le pionner du concept cyberpunk. J'avais déjà parlé ici du roman de Philip K. Dick dont le film est tiré.. mais avec lequel il prend une telle distance qu'au final seule la trame de départ est la même.
Autant le dire de suite: je ne peux pas être objective avec ce film, tant je le trouve on à tous les niveaux: décors, acteurs, ambiance, réflexion philosophique, musique, photo, cadrages.. non, je ne vois pas ce que je pourrais lui reprocher.

A part peut-être d'avoir été charcuté au premier montage ce qui fait qu'il existe au final plusieurs versions, mais honnêtement je ne pense plus que les premières sont encore diffusées.
en fait la première fois que je l'ai vu c'était au cinéma, à la sortie de la director's cut en 1992, donc je ne peux même pas dire ce qui pêchait dans les versions antérieures.

Alors pour ceux qui reviennent de passer leurs vacances sur Pluton, Blade Runner c'est l'histoire de la rébellion de robots humanoïdes, modèle nexus6, les plus performants jamais créés qui ont  En particulier développé une Intelligence artificielle. Utilisés comme esclaves dans les travaux pénibles, notamment sur les autres planètes qui ont été conquises ( oui, en 2019, va falloir se bouger un peu la NASA!), programmés pour n'avoir qu'une "espérance de vie" que de quelques années pour éviter les problèmes, et devenus indésirables sur Terre par le danger qu'ils représentent en cas de révolte, ceux-ci, nommés " répliquants" sont purement et simplement éliminés par la brigade d'élite " Blade Runner". c'est un de ces Blade Runner, Rick Deckard, que l'ont va suivre au fil du film. Ses interrogations sur son métier, les risques qu'il y a de faire une bavure et de tuer un humain en le prenant pour un robot ( le test de référence de Voigt Kampff destiné à déterminer si la personne qui le passe ressent de l'empathie est donc, est un humain, n'a pas de marge d'erreur et classe d'office "répliquant" un malade mental par exemple)
car oui, en 2019, le test qui définit si vous êtes humains ou pas est réalisé sur ce.. truc qui ressemble à un tonomètre . Je n'aurais pas confiance.

Sur ce que c'est d'être vivant, la légitimité qu'il y a à pourchasser une "créature" dotée d'une conscience de soi, d'une sensibilité, et qui dans le fond ne cherche qu'à assurer sa survie dans le modeste temps qui lui est imparti. Un problématique dont je parlais justement sur mon autre blog à propos de Ghost in the shell. De quoi ne plus tourner très rond, et ce qui arrive.

Face à Deckard le policier dépressif, Roy Batty l'androïde, chef de la bande de fuyards qui essaye de se cacher sur Terre. Roy n'a qu'un rôle mineur et antipathique dans le roman, le film en fait le second personnage principal et c'est un excellent choix.

oui, pur fan service les filles! toute une carrière cinématographique et ce qu'on en retient c'est " en caleçon sur le toit"
 Ces deux là s'affrontent dans une ambiance poisseuse,nocturne, digne d'un film policier des années 40. Ce mélange de genre, film noir très classique ( accentué par la coiffure et la tenue de Rachel, le personnage féminin principal) et science fiction assumé est la plus grande réussite du film, avec ces architecture labirynthiques et  sa bande son très années 80. Souvent imité jamais égalé.

Je vous renvoie d'ailleurs à la présentation qu'en fait Le fossoyeur de films ( oui, j'avais déjà parlé de ce podcast et de tout le bien que j'en pense)  car une fois de plus je suis d'accord avec lui.


Un film à voir , à revoir, à re re voir!

Après, ai-je préféré le film? le livre?
On est dans un des très rares cas où je ne peux pas trancher. Les deux partent d'un point de départ similaire mais aboutissent à des choses totalement différentes, chacun contient des pistes très intéressantes, mais ils sont tellement différents que j'ai du mal à considérer le film comme une adaptation. C'est pour ça d'ailleurs que j'ai trouvé très pénible que le livre soit réédité à plusieurs reprises sous le titre du film ( voir ce que dit l'ami fossoyeurs à ce sujet: le titre Blade Runner vient d'un autre roman d'un autre auteur!) et que je ne parle du livre que sous son titre original " les androide rêvent-ils de moutons électriques" ( d'abord, c'est très dommage de se priver d'un titre si original)
Les deux valent la peine qu'on s'y intéresse, à mon humble avis.

mardi 23 septembre 2014

Real humans saison 2 ( série Tv)

J'attendais aussi l'occasion de la semaien robot pour faire un sujet sur la saison 2 de Real Humans. J'avais beaucoup aimé la saison 1, diffusée sur Arte au printemps 2013, j'ai donc suivi la saison 2 cette fin de printemps.

donc pour ceux qui n'ont apvu la saison 1, passez votre chemin, je vais avoir du mal à ne par faire de gros spoilers.

Donc à la fin de la saison 1, pas mal de gens mourraient, pas mal de robots finissaient à la casse. Ca c'est uen des forces de la série/ un personnage principal n'est absolument pas à l'abri de passer soudainement à la trappe si le scénario l'exige. Et c'est encore plus le cas dans cette seconde saison.


Dès le début le petit groupe de hubots ( je rappelle hubot comme HUman roBOT) rebelles, "les enfants de David" s'est disloqué suite à des tensions entre ceux qui veulent simplement vivre en harmonie avec les humains, et ceux qui veulent carrément prendre le contrôle au motifs que "nous sommes plus parfaits qu'eux, en cas de souci, il suffit de changer les pièces usées , nous sommes virtuellement immortels".
Le scénario va donc suivre 2 de ces rebelles en particuliers:
c'est un peu le problème: le coup de Barbie robe de mariée, s'est étalé sur un peu trop d'épisodes à mon goût. Heureusement, après, ça passe sur un plan législatif et c'est plus intéressant, mais les rêves de princesse de Flash, j'm'en fiche un peu en fait.
D'une part Flash , rebaptisée Florentine, sorte de poupée Barbie programmée pour la tâche de baby sitter, qui a décidé de vivre parmi les humains en se faisant passer pour humaine.  C'est à dire en se mariant avec un humain, et en ayant un enfant, ce qui bien sûr va être très compliqué. Mais elle réusit à trouver un mari , à adopter un enfant.. Sauf que le mari providentiel meurt assez vite ( sans entrer dans les détails: grace à l'intervention d'un robot qui semble avoir décidé que la première loi d'Asimov, on s'en fout
)Et que la fausse identité de la hubote est vite éventée .
Et que les hubots n'ont légalement pas le droit d'éléver des enfants humains.  Ca c'est la première thématique: la lutte pour légalité des droits entre humains et robots, qui implique donc Flash , Mimi et Inge l'avocate.

D'autre part, on retrouve la blonde Béa qui se faisait passer pour policière dans la saison 1. Elle veut maintenant récupérer un disque dur qui a appartenu à David, son créateur, et dans lequel elle espère trouver enfin le code informatique de libération des hubots.
Le tout sur fond de menace d'un virus informatique très dangereux et impossible a corriger: les hubots vont aussi découvrir ce que c'est qu'être périssable.

Une troisième thématique qui ressort: la tentation pour des humains désespérés de braver la mort en faisant transférer leurs donner cérébrales dans une corps tout neuf ( c'est le cas avec le concessionnaire défiguré dans un incendie, dans la première saison), quitte à sombrer dans l'illégalité, voire le crime.
facilement un des personnages les plus extrêmes, donc passionnants de cette saison.
enfin, la dernière thématique qui s'amorce, et je vois venir la saison 3 articulée autour de ça: on ne fabrique pas ex-nihilo des robots hyperperfectionnés sans un modèle de personnalité. Ce qui veut dire qu'il y a à la base une personnalité qui a été copiée sur un véritable humain. Ce qu'elle a de bon, mais aussi ce qu'elle a de moins bon, avec les risques que ça comporte en cas de désordre mental sur la personnalité d'origine.

J'ai un peu moins apprécié cette deuxième saison, Je dois reconnaitre, principalement parce qu'elle s'attache beaucoup à Flash, qui est un personnage dont je me fous éperdument. Et qu'on voir beaucoup moins Roger, mon personnage favori depuis la saison 1.
Par contre, la série reste toujours aussi bonne dans l'humour noir ou absurde: le grand père d'une famille qui a décidé de faire faire un hubot à son image pour rester avec ses petits enfants après sa mort, en oubliant soigneusement de faire programmer l'existence de son beau fils dans sa mémoire... On a donc des répliques complètement loufoque du style " les enfants, soyez à la maison  à 19h, il faut qu'on soit tous là pour démarrer grand père" ou " mais, on va pas brancher grand-père  dans la cave?!"
C'est une fois de plus tout ce qui est à côté qui compte: les différents groupes de jeunes, pro-hubots qui poussent le mimétisme jusqu'au essayer de leur ressembler, dans une sorte de cosplay assez monstrueux, ou opposants radicalistes prête à se lancer dans le terrorisme.
qui sont les robots déguisés en humains? qui sont les humains déguisés en robots déguisés en humains?

Une image marquante est celle d'une descente de police dans un bar "hubot friendly", où les policiers font aligner tout le monde pour vérifier qui a une prise USB dans le cou, et qui ne l'a pas. Ca rappelle une époque désagréable ça!
Ou le fait de se débarrasser d'un bijou de technologie aux allures de vieille infirmière qui ressemble à Mrs Doubtfire en l'envoyant dans un camp de paintball façon jeu de massacre pour militants anti-hubots ( c'est cool, on leur tire dessus à balles réelles et ils ne répliquent qu'avec de la peinture, en plus ils sont reprogrammés pour avoir peur)
...enfin, jusqu'au moment où ils vont en avoir marre de se faire canarder. Sans gâcher le suspense, ça commence déjà à être le cas..Et , inversement, un personnage dont je me fichais dans la première saison commence à devenir intéressant.

Oui, c'est surtout dans ce genre de séquences qui mettent TRES mal à l'aise en téléscopant la situation SF avec des événements de sinistre mémoire que la série fait.. mouche.

Donc un poil moins bien que la première saison ( parce qu'elle se focalise surtout sur un personnage qui ne m'intéresse pas vraiment), mais ça reste du haut niveau. après aussi, sur la saison 1, certains épisodes m'avaient parus plus mous que d'autres, le dernier en particulier, écueil évité par la saison 2 qui finit en montant en puissance.

Bon hé bien.. j'attends la saison 3 .. que lis-je? quoiiiiii?!  Nooooooooo!! allez, un petit effort, je veux une vraie fin!!
(en même temps un remake anglais par l'équipe qui fait Broadchurch, ça peut être intéressant, alors que l'annonce de remake français du même Broadchurch me donne plutôt des sueurs froides)


samedi 13 septembre 2014

Discworld 1 ( jeu vidéo abandonware)

Ah, ça faisait longtemps que je n'avais pas proposé un p'tit billet gaming. Et pour cause, j'ai réussi à trouver il y a quelques temps " discworld" un jeu vidéo de style RPG, basé bien sur sur l'univers déjanté du disque-monde de Pratchett. sorti en 1996 sur PC, Saturn, Playstation, il est maintenant disponible en abandonware ici, et jouable donc sans problème sur un ordi contemporain muni de dosbox par exemple.

Et ce jeu est long, là pour le coup, je ne me plaindrais pas de la durée de vie. Et surtout très très compliqué. Et pas intuitif , dans le sens où, le joueur n'est pas aidé du tout. Mais du tout, il faut deviner sans cesse ce qu'il va falloir faire pour obtenir un item, et souvent, c'est très fidèle à l'esprit Pratchett: Gnuh? WTF? hein? qué?

Donc, le synopsis: on y pilote Rincevent, le "Maje" , qui se retrouve une fois de plus mêlé à l'insu de son plain gré à des situations délirantes et dangereuses. Une société secrète s'est mis en tête de prendre le pouvoir à Ankh-Morpork, en invoquant un dragon qui terrorise la ville. Pour se faire, un livre a été volé dans la bibliothèque de l'université de l'invisible, c'est donc aux mage qu'il incombe de faire cesser tout ce bazar.. et quand on dit aux mages..; ploum ploum ça-sera-Rincevent-qui-s'y-colle.. hoooo pas de bol.
Mais en échange, et s'il est toujours vivant à l'issu de cette (més)aventure, il ne sera pas renvoyé et on ne lui diminuera sa bourse d'étude que de moitié.

petit déjeuner explosif chez les mages...

En fait le principal problème vient de ce que depuis des années, on est habitués dans ce type de jeux à avoir un journal de quêtes, histoire de se remémorer ce qu'il reste à faire. Hors là, non. Il y a bien un inventaire ( réparti entre la poche de Rincevent, qui ne contient que 2 places) et le bagage ( d'une capacité infinie).. ce qui oblige parfois à déplacer des objets de la poches à l'inventaire et inversement lorsqu'on veut s'en servir et que le bagage ne peut pas suivre- sur les toits par exemple ( QUI, à votre avis a du refaire 2 fois le même tableau assez long parce qu'elle a oublié de faire passer le miroir du bagage à la poche ? qui?).
 Mais pas de journal de quête et ça devient vite infaisable lorsqu'on ne se souvient plus de ce qu'on cherche.

Par exemple,
Acte I: la première mission que l'archichancelier confie à Rincevent est de lui ramener le matériel nécessaire pour construire un détecteur de dragon. Voilà ce qu'il demande:
 4 objets (un bâton spécial, une spirale, une créature et un récipient en fer) ainsi qu’un échantillon de l’haleine du dragon. Je rappelle qu'il n'y a pas de journal de quête. Mémorise tout ça, ami joueur, ou note le sur un papier, mais tu n'avais qu'à écouter l'archichancelier, il ne le répètera pas 2 fois! Allez, hop, va fouiller chaque recoin de la ville et ramène moi tout ça!
bienvenue à ankh Morpork, la capture d'écran que j'ai trouvé est en anglais, mais rassurez-vous, sur le lien que j'ai donné, tout est écrit en VF. Et vous allez souvent vous balader, j'vous dis!

Le bâton spécial  est une baguette qu'il faut dérober à un mage qui dort dans la salle à manger en l'échangeant contre un manche à balais qu'on a récupéré un peu plus tôt. Ok, là ça va encore. La spirale ?
Il fat aller fouiller la ville, et quand je dis fouiller, ça veut dire examiner PUIS parler à absolument TOUS les PNJ dans TOUS les lieux accessibles. La spirale est un bigoudi ( fallait deviner) qu'il faut récupérer dans la poche d'un coiffeur, en utilisant une compétence " pickpocket" acquise un peu avant sur le marché en parlant à un quidam. Oui mais, le bigoudi est dans les cheveux de la cliente du coiffeur. Il faut:
1- regarder le bigoudi
2- regarder la dame
3- regarder le coiffeur
4- parler à la dame pour qu'elle change d'idée
5- le coiffeur met le bigoudi dans sa poche
6- parler au coiffeur, qui va rêvasser en pensant à sa petite amie
7- profiter de ce moment pour utiliser la compétence pickpocket sur la poche du coiffeur.
Et bien sur, j'avais inversé l'étape 1 et l'étape 2 . Et ça n'aboutissait à rien, puisque dans ce cas, elle ne change pas d'avis, si on n'a pas examiné d'abord le bigoudi.
Les deux autres items ne sont pas plus évidents.
Et là, ce n'est que le début. Si je vous dis que plus on progresse, plus la difficulté va croissant?
Ben oui, la mort passait par hasard.. au sommet d'une tour, quand Rincevent est en posture dangereuse...

Dans l'acte II, Rincevent apprend que le dragon est prisonnier, invoqué contre son gré, que c'est un gentil dragon qui veut juste recouvrer sa liberté. Et doit lui ramener des objets appartenant à des PNJ que l'on a croisés dans la première partie. Oui mais QUI? et comment obtenir leurs insignes? ( en fait il faut se souvenir des surnoms des "frères" dans l'introduction, qui sont liés à leur métier - et pour moi qui étale mes temps de jeu sur plusieurs jours, c'est tout bonnement infaisable. Et bien sur pour arriver à tout ça il faut se déplacer un peu partout en ville, puis revenir à l'université où à la suite d'action totalement impossible à deviner par soi même mais qui impliquent un type louche et une banane en or massif, on découvre un passage secret dans la bibliothèque, vers l'espace L, permettant d'aller et venir librement entre le présent et le passé. Evident, n'est-ce pas?! a partir de là, il va falloir faire des allez retour entre le présent et le passé, qui je l'avoue sont  assez relous: agir dans le présent pour découvrir qu'un item n'est pas accessible car patatipatata la nuit d'avant, aller dans le passé pour le modifier, revenir dans le présent pour récupérer l'item.. et passer au suivant

En fait, je pense sérieusement que ce jeu est d'une telle difficulté qu'il est infaisable, tel quel, dans les conditions de 1996,  pour qui que ce soit. Dès la 1° étape, difficile de savoir quoi faire : Rincevent doit réveiller le bagage qui dort sur son armoire.. en utilisant un balai qu'il doit aller chercher ailleurs dans l'université! Comment je peux deviner ça moi?
oui, jeu, je me doute qu'il faut faire descendre le coffre, mais sérieusement, tu ne m'aides pas!

Je ne sais pas si le jeu avait un livret détaillé à l'époque, mais j'en doute fortement.. Je plains très sincèrement les joueurs de l'époque qui ont du se débrouiller tous seuls, sans forum d'aide... Car dès la première étape j'ai du utiliser un walkthrough détaillé. Après avoir passé plusieurs heure à chercher ce que je devais faire. Parce qu'il n'y a aucun journal de quête me disant simplement " il faut chercher un objet pour réveiller le bagage"
Donc walkthrough obligatoire, à suivre à la virgule près .

Donc pourquoi, me direz-vous, jouer à un jeu tellement compliqué qu'il est infaisable sans suivre le scénario à la lettre?

Parce que
- tout de style cartoon, 2D, comme j'aime, qui fait que même s'il date de 1996, j'ai envie de le considérer comme du rétro gaming ( la difficulté m'incite justement à le classer en retrograming!)
- totalement imprégné de l'humour non-sens de Pratchett, et bourré de références aux livres ( donc oui, être  fan de Pratchett aide beaucoup à apprécier!)
Ca n'est pas précisé, mais je déduis qu'il s'agit du sergent Côlon et du Caporal Chicard

- le plaisir de croiser des personnages phares de la saga: L'archichancelier, le doyen, Vindelle Pounze, le patricien Veterini, les trolls en pierre, le bibliothécaire, Planteur JMTLG, Nanny Ogg, ou encore Deuxfleurs qui vient jouer au conférencier..


Les cavaliers de l'apocalypse qui jouent au cluedo!
J'aime, j'aime.. en plus c'est plutôt très joli, niveau décors, pour l'époque..
 - et les lieux incontournables de la belle ville d'Ankh-Morpork: l'université, le tambour rafistolé, la maison des affections négociables, les ombres...

- Sous titré en français, sans fautes d'orthographe - une vraie prouesse pour l'époque - et les dialogues sont savoureux.
- les musiques d'ambiance sont très bonnes, et il y en a 64! ( ok, certaines sont des variations d'un même thème, mais j'aime énormément cette variété, et celle de l'espace L est complètement digne d'un groupe de prog!)


- LA raison absolue: il est doublé en anglais. And the icing on the cake is: la voix de Rincevent est faite par
Eric Idle. Je répète , la voix de Rincevent, c'est ERIC IDLE!

une petit exemple? Rincevent discutaille avec la mort.

Je me demandais pourquoi la voix m'était non seulement familière , mais en plus, pourquoi les intonations étaient à mourir de rire..

Disons, que pour simplifier, plutôt que de vraiment le considérer comme un RPG, autant le voir plutôt comme un roman interactif  dans l'univers du disque-monde. Là oui, en partant de ce principe, ça vaut totalement le coup,  j'ai régulièrement rigolé comme une baleine.

et vous savez quoi? malgré la difficulté du premier, je dois, JE DOIS, trouver le deuxième ( il est aussi en abandonware).. admirez moi ce générique!
billet commun "jeu vidéo" de septembre.

mercredi 3 septembre 2014

A l'hôtel Bertram - Agatha Christie

Vous rendez vous compte? Je n'avais pas encore eu l'occasion de lire un seul roman mettant en vedette Miss Marple, l'autre détective fétiche d'Agatha Christie. Ni une ni deux, j'en ai cherché un un peu au hasard..
j'ai eu un mal fou à trouver  la couverture de mon exemplaire, je vous le dis
Idée n° 97. quelque chose de sucré ( ce que tient la main, outre la balle, c'est un chocolat fourré)

Nous sommes dans les années 60 (si, il y a même une référence aux Beatles!). Miss Marple, détective amateur et septuagénaire fringuante est venue passer quelques jours de Vacances à Londres, pour faire des achat, mais aussi une sorte de pélerinage à l'hôtel Bertram, un établissement bien sous tout rapports, à la réputation exemplaire, dans lequel elle avait eu l'occasion  de séjourner lorsqu'elle avait 14 ans, au début du XX° siècle. La particularité de cet hôtel est de acher un confort dernier cri derrière en apparence surannée très début de siècle. Même les clients semblent venir d'une autre époque. Le gérant confie d'ailleurs à l'un d'eux, non sans un certain sens cynique des affaires,  qu'il n'hésite pas à faire des prix aux vieilles ladies dont les finances ne sont pas aux mieux, car elles participent involontairement à l'ambiance et au standing qu'il souhaite créer pour attirer le touriste désireux de connaître "la vraie Angleterre". Des pièces de décor " so typically british", au même titre que le poêle à charbon, les fauteuils à haut dossier, les  théières en porcelaines entourées de vrais muffins dignes de ce nom. Tellement parfait que miss Marple trouve qu'il sonne faux.
Pendant ce temps là, une série de braquages met la police londonnienne en émoi.
Et encore pendant ce temps là, un vieux chanoine très distrait qui résidait justement à l'hôtel Bertram amène la police à enquêter sur cet hôtel, à la réputation tellement sans tâche qu'il en devient suspect.
Et encore pendant ce temps là, la tapageuse Bess Sedgwick, aventurière remuante, mondaine, fêtarde invétérée, typiquement le genre de personne qui ne devrait pas être là, rase les murs de l'hôtel pour échapper à sa fille, Elvira,  qu'elle a abandonnée à l'âge de 2 ans aux bons soins d'une tuteur, et qui se trouve, par hasard qui fait bien les choses, être également descendue au Bertram

Et ça n'est pas une très bonne pioche. En fait, le roman n'est pas mauvais , il se laisse lire, sans déplaisir, mais sans grand plaisir non plus. Trop de pistes qui partent dans tous les sens dont on devine très vite qu'elles vont se recouper pour n'en faire plus qu'une ou deux. trop de personnages qui apparaissent et disparaissent très vite ( Lady Selina), ou trop peu approfondis qu'ils en deviennent inconsistants ( la femme de chambre, le maître d'hôtel, ou même Lasdislas, le type aux motivations louches qui tourne à la fois autour de Bess et Elvira, la copine d'Elvira dont j'ai déjà oublié le nom tellement elle ne sert à  rien).
Puis cette histoire de chocolats empoisonnés, évoquée pour être aussitôt oubliée.

En fait, plus de la moitié du roman sert à mettre en place ce fameux décor, à suivre les actions de divers personnages, du coup, l'intrigue policière semble concentrée dans le derniers tiers de l'histoire, voire dans les tous derniers chapitres: une très longue introduction et une résolution ultra rapide, qui se conclut en queue de poisson. Ca se laisse lire, mais ça n'est pas exactement comme ça que j'apprécie un roman policier. Disons qu'Agatha Christie m'a tellement habituée à mieux, que j'ai envie de dire " houlà! Petite forme!"

Je redonnerai de toute façon à l'avenir sa chance à "tante Jane", j'ai l'air critique, mais bon, je l'ai dit, ça se laisse lire. J'aurais du me méfier. Je n'ai pas vu beaucoup des adaptations TV, je dois dire, Je sais que ce roman a été adapté, mais je n'en ai aucun souvenir. soit je n'ai pas eu la possibilité de le voir en entier pour une raison X ou Y, soit, et je crois me souvenir que c'est plutôt ça, je n'ai pas accroché dans les premières minutes.
Toujours est-il que.. ami lecteur, comme je l'avais fait pour Sherlock Holmes, choisis ta miss Marple préférée!
par ordre de date:
au milieu avec les jumelles, Angela Lansbury ( film de 1980),
tout en bas Joan Hickson ( série de 1984 à 1992)
à droite avec le chapeau bleu: Geraldine Mc Ewan ( série de 2004 à 2009)
Et à gauche: Julia McKenzie ( série de 2009 à 2013)

Je pense que les deux que j'ai croisées le plus souvent au détour d'une rediffusion sont Joan Hickson et Geraldine McEwan. La première correspondrait mieux à la description de Miss Marple dans ce roman en particulier je dirais.

Ok, là, c'est Margaret Rutherford, dans une série de films des années 60, que je n'ai pas vus. Au delà de la bizarre ( vous avez dit bizarre?)  impression qu'elle est la soeur cachée de Michel Simon, ce n'est pas du tout comme ça que je voyais la frêle miss Marple, que l'inspecteur du roman décrit comme étant l'image même de la grand-mère telle qu'on se l'imagine, tricotant au coin du feu...Pour la petite histoire, ce n'est pas non plus comme ça qu'Agatha Christie la voyait

Et je viens de voir, qu'en plus il n'entre pas dans le cadre des british mysteries, puis qu'il se passe en 1965. Par contre en tant que roman anglais..