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dimanche 1 mai 2016

Zombie thérapie - Jesse Petersen

Celui là, je l'avais commencé pour la semaine de l'horreur cet hiver, mais pas eu la possibilité de le finir à temps, alors bien qu'il n'y soit pas directement question de sorcières, bon, on va dire qu'un roman humoristique sur une attaque de zombies, ça rentre dans le cadre fantastico-horrifique de ce mini halloween au printemps ( d'ailleurs avec le Mistral d'aujourd'hui, on pourrait presque se croire le premier novembre sans problème). Encore une de mes acquisitions à 99 centimes lors de l'opé Bragelonne en ebook, au passage.

Un mélange assez sympa et marrant entre chick litt (la littérature de poulettes, comprendre, , pour "fifilles") et fantasy urbaine, qui du coup m'a rendu le côté girly plus sympathique ( Car, oui, moi et la littérature "genrée" on fait deux à la base)
tiens pour une fois, la fifille ne tient pas un classique sac à main, mais un hachoir au bout de ses doigts manucurés.

Seattle, époque contemporaine. entre Sarah et David, le torchon brûle, c'est la crise, et ils tentent en dernier recours d'éviter d'en arriver au divorce en suivant une thérapie de couple. Peu efficace, Monsieur et Madame sont toujours à couteau tirés sur tous les sujets, la thérapie leur coûte un bras.
Elle risque même de leur coûter beaucoup plus.
Tout commence donc un jour de rendez-vous chez le psychologue. Déjà, c'était louche, il n'y avait personne sur la route habituellement encombrée qui mène au centre ville. Mais tout à leur dispute, Sarah et David le remarquent à peine. Et puis, la thérapeute est en retard, ce n'est pas acceptable. L'impatiente Sarah se précipite à l'intérieur pour râler, et tombe sur la psy, tranquillement en train de bouffer ses clients précédents. Voilà qui explique le retard. après avoir réglé le problème de la psy et de sa secrétaire devenues subitement anthropophages à coup de chaussure à talons, Sarah et David se précipitent chez eux, pour enfin comprendre ce qui se passe. La ville, non, la région entière est la proie d'une épidémie de zombies. Oui comme ans les films et les jeux vidéos, ceux-là même que David adore et que Sarah considère comme une perte de temps.
Ni une ni deux, les tourtereaux fâchés vont devoir faire front commun, pour tenter de rejoindre la campagne, peut-être encore épargnée, où vit la soeur de David. Et dans ces cas là, même si on déteste sa belle-soeur, on peut, non on doit accepter de faire un petit effort. Les voilà donc partis en commando survie, embarquant au passage une voisine un peu nunuche et ancienne pompom girl (devinez, non, mais devinez qui va mourir en premier?), qui par chance, vivait avec un abruti fana d'armes à feu. Après avoir constaté qu'ils sont bien les seuls humains encore digne de ce nom ( et massacré non sans une certaine satisfaction plaisir le concierge lubrique), les 3 partent donc, direction la cambrousse.

Un livre plaisant, sans être inoubliable, à ne surtout pas prendre au sérieux, puisque c'est surtout une grosse parodie de la vogue zombie du moment, qui a un peu tendance à être trop sérieuse. Les héros n'ont pas spécialement d'intérêt, et sont assez clichés ( la pompom girls, le nerd fan de jeux vidéos, la femme qui se prend un peu trop au sérieux), mais quelques passages sont assez savoureux et leur permettent de rencontrer d'autres genres de zombies, enfin, ceux qui étaient déjà tellement cons de leur vivant qu'être zombifiés ne fait pas trop de différence

Les clients d'un casino par exemple, tellement collés à leur machine à sous, qu'ils ne se sont même pas rendus compte qu'ils ont été mordus et continuent de jouer, le regard morne  et le cerveau vide sans que ça ne change quoi que ce soit pour eux. ( Ha oui nota: ici, la zombification est une maladie, qui vous ronge et vous moisit de l'intérieur vitesse grand V. On ne meurt pas d'abord pour sortir de sa tombe, on passe en une morsure de normal à zombie, sans s'arrêter à l'étape "mort". De même on ne focalise pas sur les cerveaux, tout est bon dans l'humain comme dans le cochon. Donc on mord un bras, une jambe, une oreille, peu importe, du moment que ça peut se manger ).
 Ou encore la secte apocalyptique, dirigé par des gens parfaitement sains d'esprits dirigeant une équipe de crédules qui n'ont pas beaucoup besoin de leur cerveau de toute façon.
Les vendeurs de bagnole, la publicité, les émissions de TV réalité, les chaînes d'info en continu les filles à faux-nichons, les collectionneurs d'armes, les rednecks un peu crétins, toute une galerie de produits de la société de consommation à la mode  US passe à la moulinette. Et, on ne va pas se mentir, c'est assez jouissif, même si les personnages principaux manquent de psychologie, on est là pour rigoler en pataugeant dans le sang. Mais ça manque quand même de personnages, puisque tous ceux que croisent David et Sarah ont une fâcheuse tendance à calancher au bout de quelques pages. Ou être déjà morts/zombies/cons - rayer la ou les mentions inutiles-  à la base.

J'ai bien aimé les intitulés de chapitres, parodiant les conseils de livres de développement personnel et relationnel " entretenez de bons rapports avec votre belle famille, vous ne pouvez pas savoir si un jour, vous n'aurez pas besoin d'être hébergés pendant une attaque de zombies" ou " nourrissez des amitiés communes. Mais n'hésitez pas à y mettre un terme quand vos amis commencent à essayer de vous bouffer". Merci du conseil, j'y penserai en cas de besoin!

En tout cas, vu les semaines que je viens de passer au boulot, ça m'a bien faite rire d'imaginer des têtes très précises à la place des zombies. Et vlan un coup de godasse dans la tronche de..... , ho comme ça serait bien de la dégommer à coup de batte.

Il y a une suite (Zombie Business) que je lirai peut être le jour où j'ai une envie de massacre et de violence gratuite et défoulatoire.


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